mardi 17 août 2010

La Conséquence

1. La conséquence peut être introduite par des conjonctions.


  • "Si bien que" n'a pas de nuance particulière; il peut être renforcé par "tant et si bien que": Il ment beaucoup si bien que personne ne croit ce qu'il dit. Il s'est opposé au gouvernement tant et si bien qu'il a dû démissionner.
    • "De sorte que" est une nuance de "si bien que" et introduit une conséquence certaine: Il conduisait sans permis de sorte qu'il a été condamné à la prison.

  • "Si", "tellement", "tant" + que expriment l'intensité.
    • "Si" donne un caractère intensif à l'adjectif et à l'adverbe. Il est aussi employé avec certaines expressions comme avoir faim, soif, peur, envie, etc.: Elle était si généreuse que tout le monde l'aimait. Il conduit si vite que personne ne veut monter dans sa voiture.
    • "Tant" donne un caractère quantitatif au verbe, "tant de" au nom: Il pleut tant que les champs sont inondés. Ils ont fait tant de bruit que les voisins se sont plaints.
    • "Tellement" donne un caractère intensif et quantitatif à l'adjectif, à l'adverbe, au verbe, "tellement de" au nom. Il est aussi employé dans certaines expressions comme avoir soif, froid, chaud, etc.: Ce chien est tellement agressif qu'il aboie sans arrêt. Ils habitent tellement loin que nous ne les voyons pas souvent. On a tellement ri qu'on n'a pas vu qu'il était très tard. On avait tellement chaud qu'on ne pouvait plus bouger. J'ai tellement de travail que je ne prendrai pas de vacances.


2. La conséquence peut être introduite par des mots de liaison.


  • "Alors" et "donc" indiquent un lien logique fort entre la cause et la conséquence; le résultat est senti comme évident.
    • "Alors" s'utilise surtout à l'oral: Elle était en retard, alors on est partis.
    • "Donc" s'utilise à l'oral et à l'écrit: Vous avez rendu une feuille blanche à l'examen; donc vous n'aviez pas appris votre cours.

  • "C'est pourquoi", "c'est pour cela que", "c'est pour ça que", "c'est la raison pour laquelle" indiquent un résultat logique en insistant sur la cause qui a été exprimée.
    • "C'est pour cela que" s'utilise à l'oral et à l'écrit: J'étais malade, c'est pour cela que je ne suis pas venue travailler.
    • "C'est pour ça que" s'utilise à l'oral seulement: Il pleuvait, c'est pour ça qu'on est rentrés très vite.
    • "C'est pourquoi", "c'est la raison pour laquelle" s'utilisent surtout à l'écrit: Le prix du pain avait augmenté; c'est pourquoi le peuple se révoltait. Ce film contenait des éléments racistes; c'est la raison pour laquelle il a été censuré.

  • "Par conséquent", "en conséquence" sont surtout utilisés dans la langue administrative: Lundi est un jour férié; par conséquent / en conséquence notre banque sera fermée du vendredi 17 heures au mardi 9 heures.

  • "Aussi" et "ainsi" introduisent le résultat d'un comportement (= aussi) ou d'une manière d'agir (= ainsi): Il s'est opposé au régime, aussi a-t-il été obligé de quitter le pays. [Aussi il a été...] Il s'est enfui à l'étranger; ainsi a-t-il échappé aux poursuites. [Ainsi il a échappé...]
attention.gif"Aussi" et "ainsi" sont surtout utilisés à l'écrit et très souvent suivis de l'inversion verbe-sujet.

    Exemples de connecteurs de Conséquence



La Cause







1. La cause peut être introduite par de nombreuses conjonctions.


  • "Parce que", "comme", "puisque" sont les conjonctions les plus courantes.

    • "Parce que" répond à la question "pourquoi?". La cause est considérée comme banale. "Parce que" n'est pas, en général, en tête de phrase: Il est allé voir le médecin parce qu'il avait de la fièvre depuis plusieurs jours.
    • "Comme" se place en tête de phrase et met la cause en valeur: Comme il n'a pas plu depuis un mois, on est obligés d'arroser le jardin tous les jours.
    • "Puisque" introduit une cause évidente pour celui qui parle et en général connue de l'interlocuteur: Puisqu'il fait beau, déjeunons sur la terrasse!

  • "Etant donné que" et "du fait que" introduisent une cause connue de tous. Ces locutions se placent en tête de phrase ou après la conséquence.

    • "Etant donné que" s'emploie surtout à l'écrit: Étant donné qu'il a 18 ans, il peut passer son permis de conduire.
    • "Du fait que" est employé à l'oral et à l'écrit: Du fait que tout le monde était fatigué, nous avons arrêté la réunion.

  • "Sous prétexte que" introduit une cause fausse: Il n'est pas venu sous prétexte qu'il était malade. [mais je ne le crois pas.]
attention.gifQuand il y a plusieurs causes, on ne répète pas la conjonction, on la remplace par "que": Comme il y avait du soleil et que nous avions du temps, nous avons décidé d'y aller à pied.


2. La cause peut être introduite par des prépositions.


  • "Grâce à" introduit une cause dont la conséquence est positive. Il est suivi d'un nom ou d'un pronom: Elle a trouvé un appartement grâce à des amis qui travaillent dans une agence.
attention.gifQuand il y a deux causes, la seconde cause est introduite par "à": Il a pu réussir grâce à elle et à quelques amis.

  • "À cause de" introduit en général une cause dont la conséquence est négative; il est suivi d'un nom ou d'un pronom: Le match n'a pas eu lieu à cause du mauvais temps.
attention.gifQuand il y a deux causes, la seconde cause est introduite par "de": On est arrivés en retard à cause de lui et des embouteillages.

  • "En raison de" introduit une cause dont la conséquence est neutre; il est suivi d'un nom; il est employé surtout à l'écrit: Le magasin sera fermé en raison des fêtes de Pâques.
attention.gifQuand il y a deux causes, la seconde cause est introduite par "de": La route est interdite en raison de la neige et du verglas.

  • "Etant donné" et "du fait de" introduisent une cause connue de tous; ils sont suivis d'un nom: Étant donné la pollution dans les grandes villes, les gens préfèrent aller vivre en province. Ils sont allés en banlieue du fait de l'augmentation des loyers en ville.


3. La cause peut être introduite par des mots de liaison.


  • "Car" est employé plutôt à l'écrit; il introduit une explication à ce qui vient d'être dit: Ils avaient passé l'après-midi à bavarder au coin du feu car dehors il faisait très froid.

  • "En effet" est employé à l'écrit et à l'oral; il introduit une explication à ce qui vient d'être dit: Ils commencèrent à se dépêcher; en effet le ciel s'assombrissait et annonçait un orage. 
  • Exemples de connecteurs de Cause
  •  

    La Forme Passive

    En général, en français, on évite d'employer la voix passive, sauf dans les cas où on veut mettre l'action où celui qui subit l'action en valeur.

    Constructions passives

    n      Verbe "être" + "participe passé"
    n      Le sujet de la phrase active devient complément d'agent et est précédé de :
    n       par : La passante est renversée par une voiture.
    n       de : Elle est aimée de tous. (verbes de sentiment)
                 Elle est précédée de son chien. (verbes d'accompagnement)
                 Il est pris de panique. (constituant)
                 Le gâteau est garni de chocolat. (constituant)

    n       dans : Le jus est contenu dans la bouteille.
    n      L'objet de la construction active est le sujet de la construction passive.
    n       Yves mange la pomme
    n       La pomme est mangée

    n      Les constructions passives ne sont possibles qu'avec des verbes d'action pouvant prendre un COD (complément d'objet DIRECT).
    n       * X est éternué
    n       Le secret est raconté à Marie (Le COD devient sujet)
    Le COI (compément d'objet indirect commançant par "à") ne peut pas devenir sujet ce qui est possible en anglais - Mary is told a secret)
    n       * Marie est racontée un secret
    On emploie plutôt une phrase active introduite par le pronom sujet in défini "on"
    n       On raconte un secret à Marie
    n      La présence d'un complément d'agent est facultative.
    n        Cette maison a été construite sur un terrain argileux




    Attention : Lorsque il y a une idée de partie au tout (inclusion, attribution, possession, mesure),

    certaines phrases qui ont un COD sont impossibles à passiver :

    n Phrases avec le verbe "avoir"
    n        Marie a un chien
    n      * Un chien est eu

    n Certains emplois attributionnels de certains verbes (Afficher, revêtir, connaître, présenter)
     
    n      Cette entreprise affiche une bonne santé
    n      *Une bonne santé est affichée
    n verbes de mesure (peser, mesurer, durer)
     

    n       Cette voiture pèse une tonne
    n       *Une tonne est pesée par la voiture
    n      * Plusieurs hectares sont mesurés par ce terrain.

    n Verbes de contenance (comporter, contenir)
     
    n      * Trois actes sont comportés par cette pièce de théâtre
    n Verbes de possession
    n      * Une maison est possédée par Pierre
    n Attribution
    n      * Des années d’effort sont représentées par cette victoire.
    n Odeurs
    n      * La lavende est sentie par ce linge.
    n Certanes métaphores de propriété générique
    n      * Le froid est craint par ce matériel électronique.
    n Lorsque le déterminant renvoie à l'extraction d'un élément ou d'une quantité dans un domaine, la passivation est peu acceptable.
    n      * Du lait est bu par Paul.
    n      * Un tableau est apprécié par Marie.
    n La passivation est plus facile lorsque le déterminant du sujet a une valeur prédéfinie ou générique,
    n ou si le sujet est lié à une circonstance particulière.
    n       Le lait est concervé à température constante.
    n       Un tableau est mieux apprécié sous un bon éclairage.
    n       Un tableau a été acheté à l'occasion de cette exposition.

     

    Constructions apparentées sémantiquement à la passivation

    n Passif pronominal
    Il s'agit de l'attribution d’une propriété générale (ce rasoir est jetable). Le procès n’est pas mis en valeur. Il n'y a pas de complément d'agent même si l'agent reste implicite.
    Voir les verbes pronominaux à sens passif
    n        Ce rasoir se jette
    n      * Ce rasoir se jette par jean.

    n Phrases médio-passives
    L'agent semble éliminé du procès même implicitement.
    n      Le verre s'est brisé
    n Constructions impersonnelles avec "il"
    L'agent est implicite
    n      Il est déconseillé à Pierre de sortir.

    La nominalisation

    La / une phrase verbale est toujours organisée autour d'un verbe, ou de plusieurs verbes.
    La / une phrase nominale est une phrase construite sans verbe, autour d'un nom. On trouve des phrases nominales dans certaines questions ou exclamations, des slogans, dans les indications de décors, dans des prescriptions, et surtout dans les titre de presse.
    L'emploi de la phrase nominale permet de mettre en valeur certains effets stylistiques : elle donne une impression de raccourci, d'accélération, qui permet de renforcer une idée ou une émotion. On la rencontre également dans des portraits ou des descriptions.
    On utilise ce procédé dans la presse parce que sans verbe, une phrase est réduite à son minimum, et ne garde que les mots essentiels. L’accent est mis sur l’essentiel du message c’est à dire un mot.

    Dans les titres de presse, le but est donc d’éliminer le verbe pour concentrer la lecture sur le terme le plus fort de l’information pour qu’il ait un effet choc.
    En FLE, il est utile de faire associer le verbe au substantif correspondant et de faire construire des phrases nominales à partir de phrases verbales et viceversa, histoire d'enseigner à mieux maîtriser l'expression orale ou écrite.

    lundi 16 août 2010

    Expression de la concession et de l'opposition

    Connecteurs 
    * mais
    - Je viendrais bien mais je ne suis pas libre.* quand même, tout de même    (fréquemment précédés de "mais"; toujours placés après le verbe)
    - J'ai beaucoup de travail mais je sortirai quand même.
    * pourtant,
    * cependant      (à l'écrit)
    Ces deux mots de liaison sont parfois précédés de "et".
    - Il est malade, (et) pourtant il va travailler.
    - La situation est difficile, cependant il est possible de faire quelque chose.
    * néanmoins, toutefois       expriment une restriction
    - La médecine a fait beaucoup de progrès, néanmoins (toutefois) il y a des maladies qu'on ne peut pas guérir.
    * en revanche, par contre          insistent sur l'opposition
    - Je n'aime pas la viande, par contre j'adore le poisson.
    - Ce magasin est fermé le lundi, en revanche il est ouvert tous les autres jours de la semaine.
    * au contraire
    - Tu aimes beaucoup ce chanteur. Moi, au contraire, je le déteste.
    * or       (toujours en tête de phrase, introduit un élément nouveau qui modifie le résultat attendu)
    - Nous voulions sortir; or il s'est mis à pleuvoir, donc nous sommes restés à la maison.

    Prépositions suivies d'un nom
     
    * malgré, en dépit de
    - Malgré son âge, il est encore très actif.
    - En dépit des difficultés qu'elle a rencontrées, cette jeune femme a réussi à créer sa propre entreprise.
    * contrairement à       (peut aussi être suivi d'un pronom personnel ou de "ce que", "ce qui")- - Contrairement aux prévisions météorologiques, il n'a pas plu.
    - Contrairement à toi, je n'ai pas apprécié ce concert.
    - Contrairement à ce que je pensais, c'est lui qui avait raison.
    - Contrairement à ce qui a été écrit, ce film n'est pas le meilleur de l'année. 

     Prépositions suivies de l'infinitif 

    L'infinitif a le même sujet que le verbe principal
    * sans, au lieu de, quitte à
    - Il s'est trompé sans le vouloir.
    - Tu ferais mieux d'étudier au lieu d'écouter de la musique.
    - Quitte à se faire critiquer, il ne changera pas d'avis (= ... même s'il risque de se faire critiquer) 

    Conjonctions suivies de l'indicatif 
     
    * alors que, tandis que
    - Elle n'est pas venue alors qu'elle avait promis de venir.
    - Mon fils est très sportif tandis que ma fille déteste le sport.

    * même si     exprime l'opposition et l'hypothèse
    - Nous sortirons même s'il pleut. 

    Conjonction suivie du conditionnel
    * quand bien même
    Le conditionnel est aussi fréquent dans la principale.
    - Quand bien même il s'excuserait, je ne le pardonnerais pas. 

    Conjonctions suivies du subjonctif 

    * bien que, quoique
    - Bien qu'il soit âgé, il est encore très actif.
    - Quoique cette émission ait été critiquée, elle a eu un grand succès auprès des téléspectateurs.

    * sans que
    La principale et la subordonnée ont obligatoirement des sujets différents.
    - J'ai acheté une voiture sans que mon père le veuille.

    Remarque sur les propositions subordonnées à l'indicatif et au subjonctif:
    Quand il y a deux subordonnées, on ne répète pas la conjonction, on la remplace par "que":
    - Bien qu'il soit tard et que je prenne l'avion demain à sept heures, j'accepte votre invitation au restaurant.

    Autres constructions 

    * gérondif précédé de "tout"
    - Tout en sachant la vérité, il ne veut pas la dire.
    * avoir beau + infinitif   (toujours en début de phrase)
    - Il a beau savoir la vérité, il ne veut pas la dire.

    Constructions avec un adjectif 

     * si + adjectif + que + subjonctif
    - Si malade qu'il soit, il va travailler.
    N.B.: on peut aussi dire:
    - Si malade soit-il, il va travailler.

    * quelque + adjectif + que + subjonctif
    "quelque" est un adverbe; il est donc invariable.
    - Cet enfant se rappelle tous les mots qu'il entend, quelque compliqués qu'ils soient.

    * pour + adjectif + que + subjonctif
    - Pour distrait que tu paraisses, tu n'oublies jamais tes rendez-vous.

    * tout + adjectif + que + indicatif
    - Tout jeune qu'il est, Pierre a déjà une grande expérience.

    Constructions avec un nom

    * tout + nom + que + indicatif
    - Tout musicien qu'il est, il a confondu Beethoven et Bach.
    * quel(le)(s) + que + subjonctif du verbe être + sujet   ("quel" s'accorde avec le sujet du verbe être)
    - Quelles que soient tes raisons, tu as tort de te comporter ainsi
    - Votre cadeau, quel qu'il soit, sera très apprécié.
    - Quelle que soit l'heure, tu seras toujours bienvenu chez moi.

    * quelque(s) + nom + que + subjonctif
    - Quelques efforts qu'il fasse, il a encore de grosses difficultés.
    - Quelques précautions que l'on prenne, cette intervention est risquée.

    Relatifs indéfinis

    * qui que, quoi que, où que + subjonctif
    - Qui que tu sois, quoi que tu fasses, où que tu ailles, tu ne seras jamais tranquille si tu deviens célèbre!

    Accords du Participe Passé

      Accord du participe passé (Règles générales)

    Le participe passé sans auxiliaire (à valeur d' adjectif) s'accorde en genre et en nombre avec le nom ou le pronom auquel il se rapporte :
    Des fleurs séchées.
    Un article vendu.
    Des maisons ouvertes.
    Le participe passé conjugué avec l' auxiliaire "être" s'accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe :
    Mes amis sont partis.
    Mes amies sont parties.
    Le participe passé conjugué avec l' auxiliaire "avoir" s'accorde en genre et en nombre avec le complément d'objet direct (COD), si celui-ci est placé avant :
    Ces fleurs, je les ai coupées.
    Cette lettre, il l'a écrite.
    Si le complément d'objet direct est placé après ou s'il n'existe pas, le participe passé conjugué avec "avoir" reste invariable :
    J'ai coupé ces fleurs.
    Il a écrit cette lettre.
    Nous avons été au spectacle.
    Notez : Cette règle générale présente de nombreuses exceptions et quelques "finesses" que beaucoup jugent superflues. Il est conseillé de consulter les différents chapitres qui traitent de l'accord du participe passé.

    Le Passé Composé

    Le passé composé est un temps composé de plusieurs éléments :
    auxiliaire ÊTRE ou AVOIR + PARTICIPE PASSE du verbe.
    Auxiliaire ÊTRE ou AVOIR ?
    1. Avec ÊTRE
      1. Les 15 verbes suivants (et leurs composés, s'ils en ont) :
        aller apparaître arriver descendre entrer monter mourir
        partir passer rester retourner sortir tomber venir.
      2. Les verbes pronominaux (se + verbe)
      Ex : se tromper

    2. Avec AVOIR
      1. Les verbes acceptant un objet direct.
        J'ai regardé un film ce matin.

      2. Les verbes acceptant un objet indirect
        J'ai parlé à mon banquier cet après-midi

      3. Les verbes qui ne peuvent pas avoir d'objets
        - Comment es-tu venu jusqu'ici ?
        - J'ai couru.


    3. Verbes fonctionnant à la fois avec ÊTRE et AVOIR
      1. Il s'agit des verbes :
        descendre ; monter ; passer ; rentrer ; retourner ; sortir ; et leurs composés.

      2. Le sens de ces verbes est différent selon qu'ils forment leur passé composé avec ÊTRE ou AVOIR.
        Quand ces verbes fonctionnent avec ÊTRE, ils n'ont pas d'objets.
        Je suis monté par l'ascenseur.
        Quand ils fonctionnent avec AVOIR, ils ont un ou plusieurs objet(s).
        J'ai monté tous mes meubles par l'escalier.


    Accord du participe passé
    1. Si l'auxiliaire est ÊTRE Le participe passé s'accorde avec le sujet.
      Brigitte et Julie sont allées en vacances.
       
       
      1. C'est le cas pour :
        • - les 15 verbes de la section 1.a et leurs composés
        • les verbes pronominaux
      2. Cas particulier : Dans le cas d'un verbe pronominal fonctionnant avec un objet direct, le participe passé s'accorde avec l'objet direct si celui-ci est placé devant le verbe.
        - Est-ce que tu t'es lavé les mains ? - Oui, je me les suis lavées.    


    2. Si l'auxiliaire est AVOIR

    - Chercher l'objet direct -
    S'il n'y a pas d'objet direct ou si celui-ci est placé après le verbe
    le participe reste invariable.
    Si l'objet direct est placé devant le verbe,
    le participe s'accorde avec l'objet direct.
    - Avez-vous ramassé les feuilles ? - Oui, je les ai ramassées.